02 octobre 2007

FASTI : Commission nationale "Nord / Sud - Migrations internationales"

Le 21ème congrès de la FASTI, réuni à Caen en mai dernier, a souhaité la réactivation d'une Commission nationale "Nord / Sud - Migrations internationales" au sein de notre mouvement. Nous vous rappelons qu'une première rencontre en ce sens aura lieu les

samedi 6 octobre 2007 à partir de 14h
et dimanche 7 octobre 2007 à partir de 13h

à l'APTI (ASTI de Nïmes)

Nous y définirons ensemble les axes de travail que nous souhaitons mettre en place dans le cadre de cette commission pour les années à venir, et finaliserons l'organisation de la rencontre nationale "Migrations internationales et inégalités de la planète" qui se tiendra à Lille du 1er au 4 novembre 2007.

Nous vous remercions de nous confirmer rapidement votre présence à Nîmes les 6 et 7 octobre prochain, afin que nous puissions organiser au mieux votre accueil sur place.

Nous vous rappelons également les dates des prochaines reunions nationales de la FASTI :

20 et 21 octobre
à Verdun
Commission Jeunesse
du samedi 14h au dimanche 13h
à l'AMATraMi (ASTI de Verdun)
27 et 28 octobre
à Paris Commission Femmes
du samedi 14h au dimanche 13h
au siège de la FASTI
du 1er au 4 novembre
dans l'agglomération lilloise
RENCONTRE NATIONALE "MIGRATIONS INTERNATIONALES ET INEGALITES DE LA PLANETE"
du jeudi 14h au dimanche 13h

Vous pouvez d’ores et déjà nous confirmer votre participation à l’une ou l’autre de ces rencontres et nous transmettre vos suggestions quant à leur déroulement ou leurs ordres du jour.

Nous espérons vous voir nombreux–ses à ces rencontres, et vous adressons nos salutations cordiales et solidaires.
L’équipe de la FASTI

19 septembre 2007

Rencontre nationale des ASTI

Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés

Cher-e-s Camarades et Ami-e-s,

Nous vous rappelons notre invitation à participer à la
Rencontre nationale des ASTI

L'ENFERMEMENT
DES PERSONNES ETRANGERES

Manufacture des Tabacs à Nantes
10bis, Bd Stalingrad - Nantes

Renseignements et informations : www.fasti.org
Programme détaillé en pièce jointe

En attendant de vous rentrouver nombreux–ses à cette rencontre, nous vous adressons nos salutations cordiales et solidaires.

27 juillet 2007

Bataille autour de l’argent des émigrés algériens 3 milliards d’euros transférés

Bataille autour de l’argent des émigrés algériens 3 milliards d’euros
transférés annuellement d’Europe


Une étude intitulée facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de
partenariat (FEMIP) réalisée par la banque européenne d’investissement
révèle que les immigrés originaires des pays de la rive sud de la
méditerranée établis en Europe envoient annuellement entre 12,4 et 13,6
milliards d’euros vers leurs pays d’origine.

L’importance de ces transferts est au centre d’un autre rapport commandé par
Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, rapport qui conclut que des
trois pays du Maghreb, l’Algérie vient en pôle position avec 3,15 milliards
d’euros, devançant le Maroc et la Tunisie avec respectivement 2,13 et 0,84
milliards d’euros.

Néanmoins, le transfert de la moitié de ces fonds s’effectue par des canaux
informels. C’est cette importante manne financière que se disputent
plusieurs opérateurs financiers spécialisés dans le transfert d’argent du
fait que les profits obtenus sont conséquents. C’est le cas de l’américain
Western Union, détenant 17% du marché européen en 2006, qui facture 19 euros
pour l’envoi de 150 euros au Maroc, assortis de frais de change. En Algérie
Western Union dispose de plus de cent points de contact, notamment au niveau
de la poste d’où il est possible de retirer du liquide sans passer par une
banque.
Ce créneau porteur a amené d’autres spécialistes du transfert, Ria et Money
Gram, à venir revendiquer leur part du marché et ce en instaurant une
concurrence farouche notamment en matière des frais d’envoi. C’est le cas de
Money Gram qui a baissé le tarif à seulement 12 euros.

Une aubaine pour les professionnels du transferts de fond

Le champ demeure encore ouvert et d’autres acteurs viendront bousculer le
monopole US et en France on avance déjà le chiffre de 20 autres spécialistes
qui viendront s’impliquer dans ce marché juteux. Néanmoins, certaines
banques de l’hexagone qui ont investi en Algérie tentent de se ressaisir en
étant plus agressifs en direction de la communauté algérienne établie
particulièrement en France. C’est le cas de Société Générale Algérie (SOGA)
qui parallèlement à l’ouverture de 17 agences à travers le territoire
national, un chiffre appelé à doubler à la fin de l’année en cours, compte
ouvrir des antennes dans toutes les agences de la banque mère pour amener
les immigrés algériens à effectuer le transfert de leur argent. Cet intérêt
survient après le constat établi en 2003 concluant que sur les quelques 2,8
milliards d’euros transférés, seul 1,3 milliard ont transité par le circuit
officiel. Par conséquent, l’enjeu est important d’autant que les banquiers
de SOGA sont conscients du fait que le cours de la monnaie européenne par
rapport au dinar a chuté, notamment depuis l’interdiction d’importation de
véhicules de moins de 3 ans, le recours au transfert par les réseaux
banquiers est plus alléchant pour peu que les mécanismes soient plus
souples.

C’est ce qui vient d’être tenté au Maroc avec la création de Banque Accord,
filiale du groupe de distribution Auchan, et la marocaine Attijariwafa Bank.
Ce partenariat consiste à lancer des cartes de retrait destinées à faciliter
le transfert d’argent. La carte est confiée aux proches résidant dans le
pays d’origine et est créditée par le client, en France. L’avantage et la
nouveauté de la carte Flouss réside dans le fait qu’il n’est pas nécessaire
d’être client de la banque pour l’acquérir. Présentant cette carte, un des
responsables de Banque Accord dira : « On a des clients qui ne pouvaient
plus supporter de faire la queue dans un bureau de poste » et aujourd’hui
avec cette carte c’est plus simple que de confier 200 euros à un copain qui
descendait au pays ».

Salah C.
Source : Le Quotidien d’Oran

29 juin 2007

L’« immigration choisie » va encore frapper

Un an après la « réforme Sarkozy », le gouvernement Fillon veut faire voter un projet de loi contre les étrangers par le Parlement pendant l’été. Ce texte porte de nouveaux coups :

* au regroupement familial (le droit pour un étranger en situation régulière de faire venir sa famille en France
* à l’asile (le ministère de l’immigration - celui de la lutte contre les migrants - remplace le ministère des affaires étrangères comme tutelle de l’OFPRA)

Contre le projet de loi Hortefeux, l’UCIJ (Uni-e-s contre une immigration jetable) appelle à une

manifestation
dimanche 1er juillet 2007 à 17h
à Paris (Stalingrad)
Départs et cortèges multiples :

* Mairie du 3e à 15h
* Mairie du 10e à 14h30
* Mairie du 11e à 14h30
* Place de Clichy à 14h30
* Porte de la chapelle à 14h30
* Place des fêtes à 15h
* Place Gambetta à 15h

Tous convergent pour fusionner à Stalingrad à 17 h par la rue de Flandre, puis la rue de Crimée avant des prises de parole…. et de la musique

Les migrants ne polluent pas l’identité nationale : ils l’enrichissent !
http://www.contreimmigrationjetable.org/

28 juin 2007

La Roumanie et la Bulgarie entrent dans l’Europe,

La Cimade, la Fasti, le Gisti et la LDH déposent jeudi 28 juin un recours devant le Conseil d'Etat contre une circulaire qui nie le droit à la libre circulation des Roumains et des Bulgares, nouveaux citoyens de l’Union européenne.



Au 1er janvier 2007, les Bulgares et les Roumains sont devenus des ressortissants européens, comme avant eux les Polonais, les Tchèques ou les Maltais. Le ministère de l’Intérieur n’avait pas jugé nécessaire, au moment du passage d’une Europe des 15 à une Europe des 25, de donner des consignes particulières aux préfets concernant les nouveaux venus dans l’Union. Mais il a jugé opportun de publier, le 22 décembre 2006, une circulaire « sur les modalités d’admission au séjour et d’éloignement des ressortissants roumains et bulgares à partir du 1er janvier 2007 ».



Cette circulaire développe une interprétation plus que restrictive du droit communautaire. Les mesures transitoires qui s'appliquaient déjà aux huit des dix pays entrés dans l'Union en 2004, évidemment applicables aux ressortissants roumains et bulgares, sont aggravées par un texte qui incite les préfets à se concentrer sur les mesures d’éloignement à prendre à leur égard.



Ces dernières années, et encore en 2006, les Bulgares et surtout les Roumains ont représenté une part très importante des reconduites à la frontière. Par les dispositions introduites depuis début 2007, le ministère de l'Intérieur vise à maintenir inchangée la politique d'éloignement de ces nationaux, alors même que leur situation juridique est devenue toute autre du fait de l’adhésion de leurs pays à l'UE.



Ainsi, au mépris des principes qui fondent l'esprit européen, des ressortissants communautaires sont interpellés, placés en rétention, embarqués à bord de charters. Ainsi, le 21 juin, un charter pour la Roumanie s’est envolé de l’aéroport de Villacoublay et un autre vol est déjà prévu pour la même destination le 29 juin. Imaginons les réactions que provoqueraient l’affrètement de charters de ressortissant espagnols ou Allemands.



Plusieurs dizaines d’arrêtés de reconduite à la frontière ont été annulés très récemment par les tribunaux administratifs. Ces d’annulations confirment que ce texte est discriminatoire et contraire au droit communautaire.



C’est cette illégalité manifeste que les organisations signataires du recours demandent au Conseil d’Etat de constater.





Jeudi 28 juin 2007







Contacts :

Cimade : Julie Chansel / 06 82 24 03 47 / julie.chansel@cimade.org

Jeanne Planche / 01 44 18 72 62 / jeanne.planche@cimade.org

Fasti : Cédric Gratton / 06 18 95 84 54

Gisti : Claudia Charles / 01 43 14 84 83 / charles@gisti.org

LDH : Virginie PERON / 01 56 55 51 07 virginie.peron@ldh-france.org

22 juin 2007

FASTI : Commission séjour

Cher-e-s camarades et ami(e)s,

Nous vous invitons à participer à la prochaine Commission Séjour qui aura lieu les

SAMEDI 30 JUIN 2007 à partir de 14h
ET DIMANCHE 1er JUILLET 2007 jusqu’à 13h
Au siège de la FASTI à Paris
58 rue des amandiers, Paris 20ème – Métro : lignes 2 ou 3, station : Père Lachaise

Nous vous proposons l’ordre du jour suivant :
Activités de la commission
- Bilan du Congrès de la FASTI et nouvelles orientations de la commission séjour
- Point infos (nouveau projet de loi sur l’immigration)
- Point sur les fiches pratiques et la veille juridique

Travail sur les projets
- Préparation de la campagne sur l’enfermement des personnes étrangères

Tour des ASTI
- Point sur la journée des réfugiés
Merci de préparer une note écrite sur l’actualité de votre ASTI, et notamment les problèmes récurrents rencontrés.

N’hésitez pas à faire d’autres propositions.
Merci de nous confirmer rapidement votre présence et vos besoins d’hébergement sur Paris.
Salutations cordiales et solidaires,
Pour la Commission Séjour,
Simone Rivolier

P.S. : Nous vous rappelons que la FASTI prend en charge les frais de transport et d’hébergement à concurrence de deux personnes par structure.
(Merci de veiller à vous assurer les tarifs les moins onéreux).

_______________________________________________

20 juin 2007

FASTI : Commission femmes

A l'occasion de la publication de son guide pratique « Droit d’asile et femmes », le Groupe asile femmes
vous invite à une rencontre débat

DROIT D'ASILE POUR LES FEMMES PERSÉCUTÉES !

Lundi 25 juin 2007 à 19h à la FASTI
58 rue des Amandiers 75020 Paris
Métro Père Lachaise ou Ménilmontant

• Le Groupe asile femmes, son action, ses objectifs
• Droit d'asile et persécutions contre les femmes : enjeux, problèmes et revendications
• Présentation aux associations et à la presse du Guide pratique publié par le Groupe asile femmes

La rencontre sera suivie d’un moment convivial autour d’un verre.

Le Groupe asile femmes est un réseau d'associations créé fin 2004 autour de la revendication du droit d'asile pour les femmes persécutées en tant que femmes.
Ce guide pratique a été réalisé par : Cimade, Comede, FASTI, femmes de la terre, Rajfire.
Il se veut un outil de connaissance et de réflexion pour toutes les personnes qui veulent mieux connaître les problématiques du droit d’asile et du genre et agir elles aussi pour la pleine reconnaissance du droit d’asile ; un outil pratique pour toutes celles et ceux qui accueillent et accompagnent les demandeuses d’asile dans leurs démarches. Fondé sur l’expérience de terrain de nos associations et les analyses du GRAF, il s’efforce de présenter les informations nécessaires pour apporter une aide efficace et pour que les femmes demandeuses d’asile puissent connaître leurs droits, les procédures à suivre et être actrices de leurs démarches.
1 volume 15x24, 126 pages, 5 euros. Mai 2007

Pour plus d'informations sur le Groupe asile femmes (GRAF) voir les pages sur le site internet de la Coordination française pour le droit d'asile : http://cfda.rezo.net

Pour nous contacter : asilefemmes@club-internet.fr
tel : 01 58 53 58 45

19 juin 2007

FASTI : Commission Jeunesse

Cher-e-s Camarades et Ami-e-s,

Nous vous invitons à participer à la prochaine rencontre de la
COMMISSION JEUNESSE

LES SAMEDI 23 JUIN 2007 A PARTIR DE 10H
ET DIMANCHE 24 JUIN 2007

au siège de la FASTI à PARIS
(58, rue des Amandiers – 20ème arrondissement - Métro : lignes 2 ou 3 / station : Père Lachaise)

Nous vous proposons de n’aborder que deux discussions lors de cette rencontre :

* le bilan du congrès et des précédentes rencontres (samedi 23 juin de 10h à 13h)
* les campagnes et projets à venir (dimanche 24 juin de 10h à 13h)

pour pouvoir participer au
FORUM SOCIAL DES QUARTIER POPULAIRES
qui se déroulera à St Denis
LES APRES-MIDI ET SOIREES DES 22, 23 ET 24 JUIN
(http://fsqp.free.fr/)

Nous vous remercions de confirmer rapidement votre participation à cette rencontre.
En attendant de vous rencontrer nombreuses et nombreux, nous vous adressons nos salutations cordiales et solidaires,

Pour la Commission Jeunesse
Max LO

P.S. : Nous vous rappelons que la FASTI prend en charge les frais de déplacements et d’hébergement des participant-e-s à hauteur de 2 personnes par structure.

18 juin 2007

FRANCE, TON DROIT D'ASILE FOUT LE CAMP...

Près de 20 millions de personnes déplacées ou réfugiées dans le monde :
l’Europe n’en accueille que 5%. La majorité des déplacements de
population se fait du pays de départ aux pays limitrophes. La théorie de
l'invasion ne tient pas à la réalité des faits!
L’idée selon laquelle il n’y aurait pas de place pour d’autres personnes
en Europe ou que les réfugié-e-s seraient une menace pour nos sociétés
est fausse. L’histoire a prouvé le contraire : des personnes différentes
apportent créativité, idées et innovation, en contribuant au
développement de la société.

Plusieurs pays européens (Portugal, Espagne, France, Royaume-Uni,
Italie, Pays-Bas) ont un passé honteux d’exploitation coloniale. Ces
faits ont abouti à la destruction générale de la société dans les pays
colonisés. La rupture du processus de développement dans ces régions a
entraîné guerres, inégalités, pauvreté et migration forcée. On pourrait
penser que ces injustices appartiennent au passé mais leurs conséquences
sont criantes aujourd’hui. Toutes sortes de traités et échanges
commerciaux entre les soi-disant « pays développés » et le reste du
monde ne font qu’empirer les choses. Nous continuons à être responsables
de l’aggravation de ce phénomène et tout désir de « non repentance »
voulue par Sarkozy ne changera rien à l'Histoire. Rappelons que la
France est le 3ème pays fournisseur d’armes au monde.

En 2003 et 2006, deux réformes du CESEDA (Code d’Entrée et du Séjour
des Etrangers et de le Demande d’Asile) imposées par Sarkozy amplifient
la vision utilitariste de la personne immigrée, vue comme unique force
de travail la précarisant à l’extrême, la plaçant sous tutelle du
patronat et à la merci de toutes les formes d’exploitation existantes.
Aujourd'hui Hortefeux, ministre de l'immigration, de l'identité
nationale, de l'intégration, de la coopération......va « maîtriser
l'asile » indépendamment des réalités du monde et en bafouant l'ensemble
des conventions internationales que la France a ratifiées. Mais
l'honneur du pays est sauf!!! Toute personne ayant péri en Méditerranée
se verra offrir une sépulture décente sur le beau sol national. A ce
rythme, LA FRANCE N'ACCUEILLERA BIENTÔT PLUS QUE LES MORTS
L’Europe Forteresse provoque chaque année, plusieurs milliers de morts
que ce soit dans le détroit de Gibraltar, à Ceuta et Mellila, sur l’île
de Lampedusa, et aux Canaries. Au lieu de fermer ses frontière, l’Europe
devrait trouver des solutions créatives à un phénomène global, en
offrant une place à toutes les personnes immigrées en qualité de
citoyennes à part entière dans les pays où elles sont installées.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la permanence des
flux migratoires est aggravé par « des contraintes croissantes de main
d’œuvre, par les croissantes inégalités de revenus à l’intérieur et
entre les pays causées par la mondialisation elle-même ».

Pour nous, sont réfugié-e-s toutes les personnes qui fuient leur pays en
raison de l’impossibilité de mener une vie décente dans des conditions
normales, pour quelle que raison que ce soit, y compris la faim,
l’exploitation, l’exclusion, la maladie, la pauvreté..mais également les
femmes persécutées en raison de leur sexe.

revendiquons

le droit de chacun-e à demander l'asile dans le pays de son choix
l'arrêt des pratiques légales ou illégales qui visent à décourager les
migrant-es notamment les personnes en demande d'asile : refus et
arrestations au guichet, complexité croissante des procédures et
suspicion permanente, conditions de vie indécentes et inhumaines dans
les pays « d'accueil » : logement, santé, travail...,expulsions massives
et collectives.........
le droit de chacun-e à la liberté de circulation et d’installation du
Sud au Nord comme du Nord au Sud

Le Collectif Nantais Uni-e-s contre une immigration jetable appelle à
manifester notre solidarité avec les personnes réfugiées.

13 juin 2007

350 000 sans-papiers algériens en France, selon l'ambassadeur de France à Alger !!

http://www.afrik.com/article11905.html

350 000 sans-papiers algériens en France
L’ambassadeur de France à Alger s’est exprimé devant la presse
algérienne au sujet de la politique de Nicolas Sarkozy

En réponse au scepticisme exprimé par l’opinion concernant la
possibilité de voir les relations algéro-françaises connaître une réelle
redynamisation sous le mandat du nouveau président français,
l’ambassadeur de France à Alger s’est montré, hier lors d’une rencontre
informelle avec la presse, convaincu du contraire. « Sarkozy surprendra
les Algériens.


lundi 11 juin 2007

« Il a déjà surpris les Français », a répondu Bernard Bajolet à une
question d’un journaliste qui voulait savoir s’il y avait vraiment lieu
d’attendre quelque chose de quelqu’un qui s’est farouchement opposé à
l’idée que la France fasse acte de « repentance » pour les crimes commis
en Algérie durant la période coloniale et qui a nommé un partisan du
devoir d’ingérence à la tête du Quai d’Orsay (Bernard Kouchner, ndlr).
M. Bajolet – qui a confirmé, à l’occasion, la mise au placard définitive
du projet de traité d’amitié qu’Alger et Paris ambitionnaient déjà de
signer en 2003 – a fait savoir que si « le principe de ne pas accepter
l’idée d’une repentance fait l’unanimité au sein de toute la classe
politique française », précisera néanmoins que le travail de mémoire est
encouragé. Le diplomate français a estimé par ailleurs qu’il ne serait
pas productif de faire de la question de la mémoire un préalable dans
les relations algéro-françaises, ajoutant qu’« il faut savoir donner du
temps au temps ».

Comme M. Sarkozy, M. Bajolet a émis le souhait de voir l’Algérie et la
France instaurer de solides relations d’Etat à Etat. Des relations qui
dépasseraient, a-t-il dit, le cadre tracé par les affinités et les
amitiés entretenues jusque-là par les présidents algérien et français. «
Ce n’est qu’en instaurant véritablement des relations d’Etat à Etat
qu’il sera possible de mettre les relations algéro-françaises à l’abri
des dangers de l’instrumentation », a souligné l’ambassadeur de France à
Alger. Concernant le cas « Kouchner », le diplomate français a essayé de
minimiser la crainte des journalistes en informant notamment que le
nouveau ministre des Affaires étrangères n’aura pas une grande influence
sur la politique étrangère de la France. Celui-ci a tenu également à
préciser le fait que « la politique française a des constantes ». Par
ailleurs, a-t-il dit, « sachez que mon seul patron, c’est Sarkozy ».

*Le Maghreb, une priorité pour Sarkozy*

A propos justement de politique étrangère, M. Bajolet a insisté sur
l’idée que le Maghreb et l’Algérie constituent des priorités pour le
nouveau locataire de l’Elysée. Dans ce contexte, M. Bajolet a soutenu
que le conflit sahraoui ne sera pas un facteur de blocage dans les
relations algéro-françaises dans la mesure où « le Sahara occidental
n’est pas un problème majeur, ni un enjeu pour la France », expliquant
que l’objectif du président Sarkozy est de construire un partenariat
d’exception avec l’Algérie. A ce propos, M. Bajolet a fait comprendre
que les présidents algérien et français se sont mis d’accord sur une
démarche susceptible de leur permettre de concrétiser ce projet de
partenariat d’exception. C’est la raison pour laquelle M. Bajolet n’a
pas exclu l’éventualité que M. Sarkozy effectue à moyen terme une visite
en Algérie ; visite qui serait balisée par des rencontres ministérielles
préparatoires destinées à donner un contenu concret au partenariat
d’exception voulu par les deux pays. Au-delà de l’intérêt qu’il porte
pour l’Algérie, un pays qu’il considère comme « une porte » ou « une
clef », l’on annonce que le successeur de Jacques Chirac pourrait venir
dans un premier temps à Alger pour soumettre à son homologue algérien
son projet d’« Union méditerranéenne ». Un projet qu’il veut,
indique-t-on, réaliser très vite. Faisant le point sur les relations
algéro-françaises, l’ambassadeur de France à Alger a évoqué les efforts
déployés par son pays pour « fluidifier la circulation entre Alger et
Paris ». Ces efforts seront, a-t-il mentionné, accompagnés par la
délivrance de plus de visas à un certain nombre de professions. M.
Bajolet a précisé toutefois que le gouvernement français sera
intraitable à l’égard des clandestins.

Evoquant la question des sans-papiers, il a précisé qu’environ 350 000
Algériens vivent actuellement en situation irrégulière en France. A
propos de la circulation des personnes, M. Bajolet a formulé l’espoir
que le gouvernement algérien fasse dans la réciprocité et délivre un peu
plus de visas au profit des Français qui veulent venir en Algérie. « Les
visas d’entrée en Algérie sont délivrés au compte-gouttes. Cela est
parfois contraignant, sachant que de nombreuses personnalités et de
hauts fonctionnaires sont souvent amenés à séjourner en Algérie dans le
cadre de leurs activités. » Concernant le volet économique, le
représentant de l’Etat français a souligné la détermination de son pays
à défendre sa part de marché. Il a insisté aussi sur l’idée que la
France était disposée à coopérer dans tous les domaines, y compris le
secteur du nucléaire dans le lequel elle dispose d’une expertise
reconnue. En contrepartie, la France, a avancé M. Bajolet, serait
réconfortée de savoir qu’elle pourra compter, à l’avenir, sur l’Algérie
pour s’approvisionner en gaz. Cela d’autant que ses contrats signés avec
Sonatrach (l’Algérie fournit à la France 16% de ses importations de gaz)
arriveront bientôt à expiration. Officiellement, ils doivent être
rediscutés en 2012.

Zine Cherfaoui, pour El Watan
http://www.afrik.com/article11905.html

350 000 sans-papiers algériens en France
L’ambassadeur de France à Alger s’est exprimé devant la presse
algérienne au sujet de la politique de Nicolas Sarkozy

En réponse au scepticisme exprimé par l’opinion concernant la
possibilité de voir les relations algéro-françaises connaître une réelle
redynamisation sous le mandat du nouveau président français,
l’ambassadeur de France à Alger s’est montré, hier lors d’une rencontre
informelle avec la presse, convaincu du contraire. « Sarkozy surprendra
les Algériens.


lundi 11 juin 2007

« Il a déjà surpris les Français », a répondu Bernard Bajolet à une
question d’un journaliste qui voulait savoir s’il y avait vraiment lieu
d’attendre quelque chose de quelqu’un qui s’est farouchement opposé à
l’idée que la France fasse acte de « repentance » pour les crimes commis
en Algérie durant la période coloniale et qui a nommé un partisan du
devoir d’ingérence à la tête du Quai d’Orsay (Bernard Kouchner, ndlr).
M. Bajolet – qui a confirmé, à l’occasion, la mise au placard définitive
du projet de traité d’amitié qu’Alger et Paris ambitionnaient déjà de
signer en 2003 – a fait savoir que si « le principe de ne pas accepter
l’idée d’une repentance fait l’unanimité au sein de toute la classe
politique française », précisera néanmoins que le travail de mémoire est
encouragé. Le diplomate français a estimé par ailleurs qu’il ne serait
pas productif de faire de la question de la mémoire un préalable dans
les relations algéro-françaises, ajoutant qu’« il faut savoir donner du
temps au temps ».

Comme M. Sarkozy, M. Bajolet a émis le souhait de voir l’Algérie et la
France instaurer de solides relations d’Etat à Etat. Des relations qui
dépasseraient, a-t-il dit, le cadre tracé par les affinités et les
amitiés entretenues jusque-là par les présidents algérien et français. «
Ce n’est qu’en instaurant véritablement des relations d’Etat à Etat
qu’il sera possible de mettre les relations algéro-françaises à l’abri
des dangers de l’instrumentation », a souligné l’ambassadeur de France à
Alger. Concernant le cas « Kouchner », le diplomate français a essayé de
minimiser la crainte des journalistes en informant notamment que le
nouveau ministre des Affaires étrangères n’aura pas une grande influence
sur la politique étrangère de la France. Celui-ci a tenu également à
préciser le fait que « la politique française a des constantes ». Par
ailleurs, a-t-il dit, « sachez que mon seul patron, c’est Sarkozy ».

*Le Maghreb, une priorité pour Sarkozy*

A propos justement de politique étrangère, M. Bajolet a insisté sur
l’idée que le Maghreb et l’Algérie constituent des priorités pour le
nouveau locataire de l’Elysée. Dans ce contexte, M. Bajolet a soutenu
que le conflit sahraoui ne sera pas un facteur de blocage dans les
relations algéro-françaises dans la mesure où « le Sahara occidental
n’est pas un problème majeur, ni un enjeu pour la France », expliquant
que l’objectif du président Sarkozy est de construire un partenariat
d’exception avec l’Algérie. A ce propos, M. Bajolet a fait comprendre
que les présidents algérien et français se sont mis d’accord sur une
démarche susceptible de leur permettre de concrétiser ce projet de
partenariat d’exception. C’est la raison pour laquelle M. Bajolet n’a
pas exclu l’éventualité que M. Sarkozy effectue à moyen terme une visite
en Algérie ; visite qui serait balisée par des rencontres ministérielles
préparatoires destinées à donner un contenu concret au partenariat
d’exception voulu par les deux pays. Au-delà de l’intérêt qu’il porte
pour l’Algérie, un pays qu’il considère comme « une porte » ou « une
clef », l’on annonce que le successeur de Jacques Chirac pourrait venir
dans un premier temps à Alger pour soumettre à son homologue algérien
son projet d’« Union méditerranéenne ». Un projet qu’il veut,
indique-t-on, réaliser très vite. Faisant le point sur les relations
algéro-françaises, l’ambassadeur de France à Alger a évoqué les efforts
déployés par son pays pour « fluidifier la circulation entre Alger et
Paris ». Ces efforts seront, a-t-il mentionné, accompagnés par la
délivrance de plus de visas à un certain nombre de professions. M.
Bajolet a précisé toutefois que le gouvernement français sera
intraitable à l’égard des clandestins.

Evoquant la question des sans-papiers, il a précisé qu’environ 350 000
Algériens vivent actuellement en situation irrégulière en France. A
propos de la circulation des personnes, M. Bajolet a formulé l’espoir
que le gouvernement algérien fasse dans la réciprocité et délivre un peu
plus de visas au profit des Français qui veulent venir en Algérie. « Les
visas d’entrée en Algérie sont délivrés au compte-gouttes. Cela est
parfois contraignant, sachant que de nombreuses personnalités et de
hauts fonctionnaires sont souvent amenés à séjourner en Algérie dans le
cadre de leurs activités. » Concernant le volet économique, le
représentant de l’Etat français a souligné la détermination de son pays
à défendre sa part de marché. Il a insisté aussi sur l’idée que la
France était disposée à coopérer dans tous les domaines, y compris le
secteur du nucléaire dans le lequel elle dispose d’une expertise
reconnue. En contrepartie, la France, a avancé M. Bajolet, serait
réconfortée de savoir qu’elle pourra compter, à l’avenir, sur l’Algérie
pour s’approvisionner en gaz. Cela d’autant que ses contrats signés avec
Sonatrach (l’Algérie fournit à la France 16% de ses importations de gaz)
arriveront bientôt à expiration. Officiellement, ils doivent être
rediscutés en 2012.

Zine Cherfaoui, pour El Watan
http://www.afrik.com/article11905.html

350 000 sans-papiers algériens en France
L’ambassadeur de France à Alger s’est exprimé devant la presse
algérienne au sujet de la politique de Nicolas Sarkozy

En réponse au scepticisme exprimé par l’opinion concernant la
possibilité de voir les relations algéro-françaises connaître une réelle
redynamisation sous le mandat du nouveau président français,
l’ambassadeur de France à Alger s’est montré, hier lors d’une rencontre
informelle avec la presse, convaincu du contraire. « Sarkozy surprendra
les Algériens.


lundi 11 juin 2007

« Il a déjà surpris les Français », a répondu Bernard Bajolet à une
question d’un journaliste qui voulait savoir s’il y avait vraiment lieu
d’attendre quelque chose de quelqu’un qui s’est farouchement opposé à
l’idée que la France fasse acte de « repentance » pour les crimes commis
en Algérie durant la période coloniale et qui a nommé un partisan du
devoir d’ingérence à la tête du Quai d’Orsay (Bernard Kouchner, ndlr).
M. Bajolet – qui a confirmé, à l’occasion, la mise au placard définitive
du projet de traité d’amitié qu’Alger et Paris ambitionnaient déjà de
signer en 2003 – a fait savoir que si « le principe de ne pas accepter
l’idée d’une repentance fait l’unanimité au sein de toute la classe
politique française », précisera néanmoins que le travail de mémoire est
encouragé. Le diplomate français a estimé par ailleurs qu’il ne serait
pas productif de faire de la question de la mémoire un préalable dans
les relations algéro-françaises, ajoutant qu’« il faut savoir donner du
temps au temps ».

Comme M. Sarkozy, M. Bajolet a émis le souhait de voir l’Algérie et la
France instaurer de solides relations d’Etat à Etat. Des relations qui
dépasseraient, a-t-il dit, le cadre tracé par les affinités et les
amitiés entretenues jusque-là par les présidents algérien et français. «
Ce n’est qu’en instaurant véritablement des relations d’Etat à Etat
qu’il sera possible de mettre les relations algéro-françaises à l’abri
des dangers de l’instrumentation », a souligné l’ambassadeur de France à
Alger. Concernant le cas « Kouchner », le diplomate français a essayé de
minimiser la crainte des journalistes en informant notamment que le
nouveau ministre des Affaires étrangères n’aura pas une grande influence
sur la politique étrangère de la France. Celui-ci a tenu également à
préciser le fait que « la politique française a des constantes ». Par
ailleurs, a-t-il dit, « sachez que mon seul patron, c’est Sarkozy ».

*Le Maghreb, une priorité pour Sarkozy*

A propos justement de politique étrangère, M. Bajolet a insisté sur
l’idée que le Maghreb et l’Algérie constituent des priorités pour le
nouveau locataire de l’Elysée. Dans ce contexte, M. Bajolet a soutenu
que le conflit sahraoui ne sera pas un facteur de blocage dans les
relations algéro-françaises dans la mesure où « le Sahara occidental
n’est pas un problème majeur, ni un enjeu pour la France », expliquant
que l’objectif du président Sarkozy est de construire un partenariat
d’exception avec l’Algérie. A ce propos, M. Bajolet a fait comprendre
que les présidents algérien et français se sont mis d’accord sur une
démarche susceptible de leur permettre de concrétiser ce projet de
partenariat d’exception. C’est la raison pour laquelle M. Bajolet n’a
pas exclu l’éventualité que M. Sarkozy effectue à moyen terme une visite
en Algérie ; visite qui serait balisée par des rencontres ministérielles
préparatoires destinées à donner un contenu concret au partenariat
d’exception voulu par les deux pays. Au-delà de l’intérêt qu’il porte
pour l’Algérie, un pays qu’il considère comme « une porte » ou « une
clef », l’on annonce que le successeur de Jacques Chirac pourrait venir
dans un premier temps à Alger pour soumettre à son homologue algérien
son projet d’« Union méditerranéenne ». Un projet qu’il veut,
indique-t-on, réaliser très vite. Faisant le point sur les relations
algéro-françaises, l’ambassadeur de France à Alger a évoqué les efforts
déployés par son pays pour « fluidifier la circulation entre Alger et
Paris ». Ces efforts seront, a-t-il mentionné, accompagnés par la
délivrance de plus de visas à un certain nombre de professions. M.
Bajolet a précisé toutefois que le gouvernement français sera
intraitable à l’égard des clandestins.

Evoquant la question des sans-papiers, il a précisé qu’environ 350 000
Algériens vivent actuellement en situation irrégulière en France. A
propos de la circulation des personnes, M. Bajolet a formulé l’espoir
que le gouvernement algérien fasse dans la réciprocité et délivre un peu
plus de visas au profit des Français qui veulent venir en Algérie. « Les
visas d’entrée en Algérie sont délivrés au compte-gouttes. Cela est
parfois contraignant, sachant que de nombreuses personnalités et de
hauts fonctionnaires sont souvent amenés à séjourner en Algérie dans le
cadre de leurs activités. » Concernant le volet économique, le
représentant de l’Etat français a souligné la détermination de son pays
à défendre sa part de marché. Il a insisté aussi sur l’idée que la
France était disposée à coopérer dans tous les domaines, y compris le
secteur du nucléaire dans le lequel elle dispose d’une expertise
reconnue. En contrepartie, la France, a avancé M. Bajolet, serait
réconfortée de savoir qu’elle pourra compter, à l’avenir, sur l’Algérie
pour s’approvisionner en gaz. Cela d’autant que ses contrats signés avec
Sonatrach (l’Algérie fournit à la France 16% de ses importations de gaz)
arriveront bientôt à expiration. Officiellement, ils doivent être
rediscutés en 2012.

Zine Cherfaoui, pour El Watan

FASTI : Commission Jeunesse

Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés

COMMISSION JEUNESSE

LES SAMEDI 23 JUIN 2007 A PARTIR DE 10H
ET DIMANCHE 24 JUIN 2007

au siège de la FASTI à PARIS
(58, rue des Amandiers – 20ème arrondissement - Métro : lignes 2 ou 3 / station : Père Lachaise)

Nous vous proposons de n’aborder que deux discussions lors de cette rencontre :

* le bilan du congrès et des précédentes rencontres (samedi 23 juin de 10h à 13h)
* les campagnes et projets à venir (dimanche 24 juin de 10h à 13h)

pour pouvoir participer au
FORUM SOCIAL DES QUARTIER POPULAIRES
qui se déroulera à St Denis
LES APRES-MIDI ET SOIREES DES 22, 23 ET 24 JUIN
(http://fsqp.free.fr/)

29 mai 2007

Algérie, études et visa long-séjour

Conseils juridiques : Maître khaled Lasbeur vous répond


Une personne à qui a été refusé un visa étudiant, mais qui a obtenu un visa touristique, peut-elle une fois sur le sol français s’inscrire tout de même dans une école ou une université pour suivre des études ou une formation ? Lui est-il exigé un visa étudiant et pouvez-vous m’indiquer la procédure à suivre dans ce cas ? (Mamou Bachir)

L’absence du visa long séjour ne peut en aucun cas constituer un motif de refus d’inscription dans un établissement scolaire ou universitaire. Le paragraphe I du titre III du protocole annexe à l’accord algéro-français du 27 décembre 1968 modifié, prévoit que « les ressortissants algériens qui suivent un enseignement, un stage ou font des études en France et justifient de moyens d’existence suffisants (bourse ou autres ressources) reçoivent, sur présentation, soit d’une attestation de préinscription ou d’inscription dans un établissement d’enseignement français, soit d’une attestation de stage, un certificat de résidence valable (1) un an, renouvelable et portant la mention « étudiant » ou « stagiaire ». C’est donc la production d’une préinscription ou inscription en plus des autres conditions, qui vous permettront d’obtenir un visa long séjour de type « D » conformément à l’article 9 de l’accord algéro-français et non pas le contraire. A cet effet, une circulaire du ministre de l’Education nationale, datant du 20 mars 2002, a fixé les modalités d’inscription et de scolarisation des élèves étrangers, en mettant fin à la situation qui prévalait précédemment dans certains établissements scolaires et universitaires en exigeant des étudiants étrangers le justificatif de la régularité de leur séjour en France. Elle a non seulement rappelé qu’aucune distinction ne peut être faite entre élèves français et étrangers, pour l’accès au service public de l’éducation, mais elle constitue aussi une avancée majeure dans la reconnaissance d’un droit à la scolarisation pour tous les étrangers mineurs ou majeurs en précisant, notamment, qu’une inscription ne peut jamais être subordonnée à la présentation d’un titre de séjour ou d’un visa pour études. D’ailleurs, une jurisprudence du Conseil d’Etat (arrêt Lusilavana du 24 janvier 1996) a précisé qu’il n’est pas possible d’exiger un titre de séjour pour inscrire un élève majeur, puisque la réglementation prévoit, justement, la présentation d’une inscription, même provisoire dans un établissement d’enseignement pour lui permettre d’obtenir un visa long séjour ou un titre de séjour « étudiant ». Cette circulaire ministérielle a posé le principe général de l’incompétence des services de l’Éducation nationale pour contrôler la régularité du séjour d’un étranger, que ce soit celle de l’élève ou de ses parents. En somme, sous réserve d’un motif pédagogique, l’inscription ne peut vous être refusée, nonobstant le fait que vous disposez d’un visa touristique.

19 mai 2007

Prévenir les discriminations à l'embauche

La haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'Egalité (HALDE) vient de publier un guide "Prévention des discriminations à l'embauche". Il est destiné à tous les acteurs de l'insertion professionnelle : ANPE, Misions locales, PLIE, Organismes de Formation, Associations. Il recense un certain nombre d'actions menées afin de prévenir les discriminations. Il est disponible en téléchargement sur le site de la HALDE .
Par ailleurs, la HALDE vient de rendre public son rapport annuel pour 2006. En 2006, la HALDE a reçu 4 058 réclamations, contre 1410 en 2005. Comme en 2005, l'emploi (+ de 42%) et les services publics (+ de 22%) sont à l'origine de ces réclamations. L'origine, avec plus de 35% des cas, est le critère de deiscrimination le plus souvent évoqué. Dans le même registre, un rapport du Bureau International du Travail (BIT) révèle que la discrimination à l'embauche est courante en France. Ce rapport confirme qu'il vaut mieux être d'origine française que maghrébine ou africaine pour se faire embaucher en france. Le BIT, avec des comédiens, a organisé un "Testing". Pendant 6 mois, ils ont répondu à 2 440 offres d'emploi. Les résultats parlent d'eux-mêmes : 4 fois sur 5 les employeurs préfèrent embaucher des candidats d'origine autochtone. La seule différence entre les candidats, c'est leur patronymes : certains ont des patronymes d'origine maghrébine ou africaine, mais les candidats sont tous français et ont des parcours équivalents.

Extrait de "Vue sur cours n° 20" du CLAP.

18 mai 2007

Le 21ème congrès de la FASTI

Le 21ème congrès de la FASTI se tient en ce moment à Caen et jusqu'au 20 mai, sur le thème : "40 ans après : quelles solidarités au quotidien ?"

Vous pouvez suivre son déroulement en direct sur le site :

http://congres.fasti.org


Vous y retrouverez les comptes-rendus des interventions et des échanges pendant les carrefours et ateliers, des portraits de congressistes, des contributions aux débats, des reportages dans le "village des ASTI", des photos prises sur le vif ...

A vos ordinateurs !

17 mai 2007

Aquitaine : la montée du niveau de formation.

Comme au niveau national on observe une tendance à l'élévation générale du niveau de formation en Aquitaine. Pour 2004, en Aquitaine, parmi les 15 ans ou plus qui ont terminé leurs études, 780 000 sont titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Cela représente 35% de la population. Comme au plan national, soit plus qu'en 1999.

Par contre la proportion de personnes titulaires d'un CAP ou d'un BEP reste inchangée pour la ma même période : Ils sont 600 000 dans la Région.
32% de la population adulte n'a aucun diplôme, ou pour les plus âgés le CEP (Certificat d'Etudes Primaires); en 1999, cela représentait 37% de cette même population. La part des diplômés diminue avec l'âge : l'accès au système éducatif était beaucoup moins généralisé.

La moitié des personnes âgées de 20 à 30 ans détient au moins un baccalauréat (parmi les jeunes femmes de 25 à 29 ans, 2 sur 3 ont obtenu au minimum un baccalauréat) et plus de 30% possède un diplôme supérieur.

Si le niveau de formation ne supprime pas le risque de chômage, il y a une relation entre l'emploi et le niveau de formation initiale : en 2004, 16% des actifs occupés sont sans diplôme, alors que 26% des demandeurs d'emploi sont sans diplôme.

SOurce : INSEE Aquitaine n° 162, Janvier 2007, www.insee.fr

Après ces constats, une question se pose : d'ici une vingtaine d'années, avec une tendance aussi forte à l'élévation du niveau des formations, comment les moins qualifiés, et surtout ceux qui ne maîtrisent pas les savoirs de base, trouveront leur place sur le marché du travail?

Extrait de "Vue sur cours" du CLAP-SO.

14 mai 2007

Le dispositif d'apprentissage du français de l'ACSSE

• Il est destiné aux personnes immigrées légalement installées en France et appelée à y résider de manière durable. Ne peuvent pas y participer : les signataires du Contrat d'Accueil et d'Intégration (CAI) n'ayant pas encore suivi la formation linguistique prescrite dans le cadre du Contrat (Rappel : il y a un dispositif distict, pris en charge par l'ANAEM, pour les signataires du CAI), les demandeurs d'asile, les moins de 26 ans sauf en cas de procédure de naturalisation, les personnes relevant de situation d'illetrisme.
• Parmi les personnes qui peuvent participer aux actions, une priorité est accordée : au publics qui relèvent d'une procédure de naturalisation, aux femmes décohabitantes, aux personnes dont le niveau de français est inférieur au niveau A1 du Cadre Européen de Référence pour les langues.
• Le dispositif est construit à partir de 2 prestations:
- Le bilan de prescription et d'évaluation linguistique : pour évaluer le besoin de formation, prescrire un volume d'heures de formation, puis mesurer la progression des personnes.
- La formation linguistique : la durée de la formation pour une personne est de 200 h maximum renouvelables une fois dans l'année.
• Les organismes qui vont assurer les actions sont pour la Dordogne : l'APP de Bergerac, le GRETA de Dordogne. L'organisme qui assure le Bilan d'Evaluation et de Prescription Linguistique, préalable à l'entrée en formation est le CLAP-DPLAI (Tel: 05 56 43 00 99).
Rappelons qu'à coté de ces actions soumises au code des marchés publics, les "ateliers de savoirs sociolinguistiques" à savoir les actions de proximité favorisant l'appropriation des codes sociaux tout en permettant une sensibilisation à la langue peuvent faire l'objet d'une demande de subvention auprès des Directions Régionales de l'ACSSE (Tel: 05 57 22 25 90)
http://www.lacsse.fr/

Extrait de Vue sur Cours n°20 du CLAP

01 avril 2007

Quel est ce monde obscur ?

" Quel est ce monde obscur où l’air se raréfie où la parole n’a plus de valeur, où ceux des grands peuples de l’oralité sont chassés comme des chiens errants parce qu’ils n’ont pas de papiers, après que l’ont ai sucé le sang de leur terre ? "

28 mars 2007

Au bout de l'impasse

On a fuit les larmes et les douleurs
On a déserté notre pays mère, délaissé notre petit cocon
On a fait de tristes adieux à nos chers, à un au revoir incertain.
Direction un pays inconnu dit loyal et accueillant.
Hélas!! On nous a claqué les portes au nez, privé de lumière et de chaleur,
Drapé dans les promesses mensongères,
la blessure du coeur fut multipliée et le choix fut de plus en plus dur.

Rester?! C'est cuire sur les braises de l'attente.
Revenir?! Et quoi dire à ceux qu'on a laissé à l'autre rive?? Que sont devenus les souvenirs?
Hein!! Brûlés, envolés comme les feuilles d'automne qui tourbillonnent au moindre soupir.

Si tu me vois, ô toi (qui me voit), verser des larmes chaudes qui sillonnent mes joues osseuses.
Pitié, ne m'arrête pas.
Laisse moi vider ma poitrine cadavérique de ce lourd fardeau
Que je dissimule derrière un soupir trompeur dessiné sur mes lèvres violacées.
Car si je ne me confie guère, je ne saurai m'exprimer,
Et qui c'est qui me prêtera une oreille attentive pendant des heures?
Admettant qu'une oreille clémente accepte de m'écouter, guère elle ne me comprendra.
Et elle aussi va être un sabre qui tranchera en la faveur de cette vie injuste et dure qu'elle est.

patience?! J'ai épuisé toutes les réserves de la patience
Qui peuvent nicher dans les plus misérables des coeurs.
Et je redoute le pire.

Ô! Seigneur en qui je crois, toi qui ne t'es jamais détourné de tes brebis.
Allège mes souffrances.
Aide-moi mon seigneur, sans toi ma vie n'est que malheur.
Ô! Seigneur! Les gens d'ici-bas me font peur, et sans ton aide je vais baisser les bras.
Car j'en ai assez de frapper à toutes les portes qui dissimulent les sourdes oreilles.
Ô! Toi lendemain, je déteste ton incertitude.
Tes fantômes hantent mes pensées et ma crainte me pousse au bord de la folie.

Anonyme

13 mars 2007

Obligation de réserve

Réponse publiée au JOAN du 8 Octobre 2001 (page 5798)

L'obligation de réserve, qui contraint les agents publics à observer une
retenue dans l'expression de leurs opinions, notamment politiques, sous
peine de s'exposer à une sanction disciplinaire, ne figure pas explicitement
dans les lois statutaires relatives à la fonction publique. Il s'agit d'une
création jurisprudentielle, reprise dans certains statuts particuliers, tels
les statuts des magistrats, des militaires, des policiers... C'est à
l'autorité hiérarchique dont dépend l'agent, et non pas le ministre chargé
de la fonction publique, qu'il revient d'apprécier si un manquement à
l'obligation de réserve a été commis et, le cas échéant, d'engager une
procédure disciplinaire. Mais il convient de rappeler, au plan des
principes, que cette obligation de réserve ne saurait être conçue comme une
interdiction pour tout fonctionnaire d'exercer des droits élémentaires du
citoyen : liberté d'opinion et, son corollaire nécessaire dans une
démocratie, liberté d'expression. Ces droits sont d'ailleurs, eux,
expressément reconnus par l'article 6 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
portant droits et obligations des fonctionnaires. C'est ainsi que
l'expression d'une opinion politique par un fonctionnaire ne peut être
appréciée, au regard de l'obligation de réserve, si elle est sortie de son
contexte, qui tient notamment, selon la jurisprudence, à la nature des
fonctions et au rang dans la hiérarchie de l'agent (CE, Tessier, 13 mars
1953, p. 133 . CE, Pouzenc, 9 juillet 1965, P. 421 . CE, Collier, 2 juin
1989 n° 70084), aux circonstances dans lesquelles l'agent s'est exprimé, au
contexte dans lequel publicité a été donnée