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17 mai 2007

Aquitaine : la montée du niveau de formation.

Comme au niveau national on observe une tendance à l'élévation générale du niveau de formation en Aquitaine. Pour 2004, en Aquitaine, parmi les 15 ans ou plus qui ont terminé leurs études, 780 000 sont titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur. Cela représente 35% de la population. Comme au plan national, soit plus qu'en 1999.

Par contre la proportion de personnes titulaires d'un CAP ou d'un BEP reste inchangée pour la ma même période : Ils sont 600 000 dans la Région.
32% de la population adulte n'a aucun diplôme, ou pour les plus âgés le CEP (Certificat d'Etudes Primaires); en 1999, cela représentait 37% de cette même population. La part des diplômés diminue avec l'âge : l'accès au système éducatif était beaucoup moins généralisé.

La moitié des personnes âgées de 20 à 30 ans détient au moins un baccalauréat (parmi les jeunes femmes de 25 à 29 ans, 2 sur 3 ont obtenu au minimum un baccalauréat) et plus de 30% possède un diplôme supérieur.

Si le niveau de formation ne supprime pas le risque de chômage, il y a une relation entre l'emploi et le niveau de formation initiale : en 2004, 16% des actifs occupés sont sans diplôme, alors que 26% des demandeurs d'emploi sont sans diplôme.

SOurce : INSEE Aquitaine n° 162, Janvier 2007, www.insee.fr

Après ces constats, une question se pose : d'ici une vingtaine d'années, avec une tendance aussi forte à l'élévation du niveau des formations, comment les moins qualifiés, et surtout ceux qui ne maîtrisent pas les savoirs de base, trouveront leur place sur le marché du travail?

Extrait de "Vue sur cours" du CLAP-SO.

14 mai 2007

Le dispositif d'apprentissage du français de l'ACSSE

• Il est destiné aux personnes immigrées légalement installées en France et appelée à y résider de manière durable. Ne peuvent pas y participer : les signataires du Contrat d'Accueil et d'Intégration (CAI) n'ayant pas encore suivi la formation linguistique prescrite dans le cadre du Contrat (Rappel : il y a un dispositif distict, pris en charge par l'ANAEM, pour les signataires du CAI), les demandeurs d'asile, les moins de 26 ans sauf en cas de procédure de naturalisation, les personnes relevant de situation d'illetrisme.
• Parmi les personnes qui peuvent participer aux actions, une priorité est accordée : au publics qui relèvent d'une procédure de naturalisation, aux femmes décohabitantes, aux personnes dont le niveau de français est inférieur au niveau A1 du Cadre Européen de Référence pour les langues.
• Le dispositif est construit à partir de 2 prestations:
- Le bilan de prescription et d'évaluation linguistique : pour évaluer le besoin de formation, prescrire un volume d'heures de formation, puis mesurer la progression des personnes.
- La formation linguistique : la durée de la formation pour une personne est de 200 h maximum renouvelables une fois dans l'année.
• Les organismes qui vont assurer les actions sont pour la Dordogne : l'APP de Bergerac, le GRETA de Dordogne. L'organisme qui assure le Bilan d'Evaluation et de Prescription Linguistique, préalable à l'entrée en formation est le CLAP-DPLAI (Tel: 05 56 43 00 99).
Rappelons qu'à coté de ces actions soumises au code des marchés publics, les "ateliers de savoirs sociolinguistiques" à savoir les actions de proximité favorisant l'appropriation des codes sociaux tout en permettant une sensibilisation à la langue peuvent faire l'objet d'une demande de subvention auprès des Directions Régionales de l'ACSSE (Tel: 05 57 22 25 90)
http://www.lacsse.fr/

Extrait de Vue sur Cours n°20 du CLAP